Évolution des systèmes carbonatés
Ce thème comprend l’étude des relations des systèmes sédimentaires carbonatés avec les évolutions paléoclimatiques et géodynamiques à l’échelle globale, la reconstruction des architectures et des paléo-environnements à l’échelle de la plateforme, et la compréhension de l’évolution des propriétés des roches réservoir depuis leur dépôt, prenant en compte la diagenèse et la karstogenèse.
Il repose sur l’approche géologique de ces systèmes (sédimentologie, stratigraphie, paléontologie, minéralogie), appuyée par des mesures physiques, des analyses géochimiques (incluant isotopes stables et radiochronologie) et par la modélisation.
Consultez le site de la Chaire sur les carbonates.
Un projet phare est le projet « carbonates globaux » qui pour objectif de relier les caractéristiques des systèmes carbonatés (« carbonate factories ») aux conditions locales (e.g. température, salinité, productivité) et à l’évolution globale du climat, de la circulation océanique et des écosystèmes (e.g. types d’organismes constructeurs). Ce travail de synthèse s’appuie sur l’examen des bases de données et publications existantes (des milliers…).
L’étude de cas spécifiques est poursuivie sur les systèmes les moins bien connus. Par ailleurs, le cas de la plateforme Urgonienne de Provence reste un chantier important pour comprendre l’évolution d’un système modèle de son dépôt à son état actuel. La datation absolue des phases minérales (projet de laboratoire commun AMU-Total pour la datation U/Pb par ablation laser) permettra de relier précisément l’histoire diagénétique avec les épisodes d’émersion et d’enfouissement et le contexte géodynamique.