CESH

La recherche et la gestion hydrologique des systèmes aquatiques constitue le premier pilier des politiques de protection et de restauration des eaux de surface et des ressources souterraines des bassins versants. Cette unité de gestion et d’aménagement intègre les dynamiques anthropiques et environnementales. Développements agricole, industriel et urbanisation affectent la capacité de ces bassins de vie à régénérer l’eau et contribuent aux pénuries. L’identification précise spatialement et temporellement des sources de polluants, leurs schémas de diffusion à l’échelle du bassin supposent de densifier considérablement les points d’observations. Les grands observatoires et dispositifs institutionnels (de type OSR, ZA, OHM) dispose de stations de mesures de très haute précision. Cette qualité de mesure a un cout élevé (une station pouvant coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros) et un degré de flexibilité restreint. Nous sommes loin de pouvoir mesurer les variables clefs à fines échelles. Cela est encore plus dramatiquement vrai dans les pays du sud méditerranéen totalement dépourvus de moyens de surveillance et où les stations de monitoring onéreuses sont hors de portée des agences de l’eau. Contribuer aux stratégies de surveillance « complémentaires et partenaires » des grands dispositifs est une des voies recherchées par le projet.

Il propose le déploiement à « bas coûts », d’acquisition de données, d’outils de validation, de gestion et d’interprétation de ces données. Le développement s’appuie sur une simplification des solutions matérielle et logicielle en automatisant l’ensemble du processus, de l’acquisition de la donnée à l’indicateur synoptique accessible via web et application mobile. Le réseau automatise l’ensemble du processus, de l’acquisition de la donnée à l’indicateur synoptique accessible via web et application mobile en respectant le principe FAIR (Facile à trouver, Accessible, Interopérable, Réutilisable) par des normes de métadonnées, catalogues et outils Sensor Web Enablement. Cette approche facilite le déploiement et la spatialisation de l’information, favorise les études dans des environnements complexes, difficiles d’accès, et ouvre la possibilité de participation d’un public non-initié permettant des approches participatives et l’implication de la société civile, les gestionnaires des risques et les scientifiques. Le développement des approches peu gourmandes en ressources énergétiques et en matières premières ouvre de nouvelles voies et possibilités pour la recherche. Notre partenariat historique avec le Liban, microcosme des problématiques de développement en méditerranée permettra une approche comparative de situation d’exploitations de ces boitiers, entre un environnement totalement contrôle (mésocosmes CIRENE) un bassin versant instrumente (ZABR) et le basin du Nahr El Jaouz non supervisé actuellement.